Back to the 60'z

À travers les volutes de vapeur, je contemple les fines bulles en provenance des cubes de sucre laissés à eux-mêmes au fond de mon bol de thé vert. Un John Mayall des années soixante suinte tranquillement des enceintes avec son harmonica. Les sucres fondent et quelques coups de cuillère finissent de les fondre dans la masse. L'orgue détend les oreilles. Le thé apaise une gorge un peu râpeuse ces derniers jours. Le canapé et les cookies font le reste.

Puisque Septembre me pousse au bord du précipice, je saute. Cinq trucs. Cinq petits riens improbables et probablement inconnus.

1. Depuis quelques années, je ne porte plus de montre. Mais la nuit, en été, dans l'hémisphère nord et quand il n'y a pas de nuages, j'arrive à savoir l'heure en regardant les étoiles. Le reste du temps, je triche en regardant sur mon portable.
2. Je ne paye pas ma redevance télé. Mais il faut dire que je n'ai pas de télévision. D'ailleurs je n'en ai jamais eu, et ce n'est pas prêt de changer.
3. Conséquence du point précédent, je suis la plupart du temps complètement déconnecté de l'actualité française et internationale. On pourrait croire que je m'informe sur le net à la place, mais non. Hein ? Des élections ? Où ça ?
4. Cela fait bientôt un an et neuf mois que s'est terminé le festival de Roskilde édition 2005, et j'ai toujours le bracelet d'entrée au poignet. Je me demande moi-même combien de temps je le garderai. Et combien d'autres font de même.
5. Certains morceaux de musique, deux en particulier, sont définitivement associés à des périodes de ma vie, qui ressurgissent à chaque écoute. Du coup, je ne les écoute que très rarement. Comme par peur de les user. Pour en profiter pleinement à chaque fois. Et ça marche.

Pour finir, je dois passer le flambeau à cinq personnes. Au départ, j'avais pensé aux sept nains. Ça fait deux de trop, mais comme ils sont plus petits, ça aurait pu passer. Finalement, ce sera pour les cinq premiers qui le voudront, pour peu qu'il y en ait...

J'étais un peu déconnecté du net ces derniers temps, mais cela devrait maintenant s'arranger. Du coup, je rebouche les trous. Hop !

13 juin : Lucky Peterson

Lu Par hasard le matin dans 20 minutes : Lucky Peterson passe le soir même au New Morning. Pas de billet mais je compte sur l'effet coupe du monde allié à la faible médiatisation du Blues pour rentrer... Et ça marche.

Dehors, l'atmosphère orageuse maintient une température élevée. Au plafond de la salle comble, les larges ventilateurs font osciller le rail auquel ils sont suspendus, mais n'apportent qu'un trop maigre souffle d'air déjà chaud.

Et c'est parti. Les musiciens entrent en scène, la fête commence. Le batteur est un artiste. D'un air de fou illuminé, le sourire jusqu'aux oreilles, il trouve le moyen de jongler avec ses baguettes entre deux coups avec. Lucky Peterson Jr rejoint le groupe sans trop tarder. Tantôt à la guitare, tantôt aux claviers, souvent en train de faire l'andouille : pas de doute, c'est bien lui. Au programme, du Blues qui déménage, et du bon. D'ailleurs Lucky aussi déménage, il doit se sentir à l'étroit sur scène puisqu'il se paye un bain de foule avec sa guitare et trois techniciens pour faire suivre le fil. En fin de spectacle, une sorte de medley à la carte des vieux tubes qui ont fait son succès et celui d'autres, juste quelques minutes de chaque morceau le temps d'en retrouver la saveur et on enchaine le suivant. Sa femme vient aussi pousser la chansonnette pour parfaire le tableau. Au final, plus de deux heures de concert... Merci 20 minutes !

17 juin : Les vaches

Après les quelques vaches aperçues place de la Bastille, je suis allé voir le reste de la collection, exposée sur l'esplanade de la Défense. Certaines valent le coup d'oeil...

24 juin : Gay Pride

Le 24 juin dernier se déroulait dans les rues de la capitale ce qui désormais s'appelle la Marche des fiertés, autrement dit : la Gay Pride. Du soleil, des gens qui veulent faire le fête et de la musique, j'aurais eu tort de me priver. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de monter sur le monument de la Bastille...

1er juillet : France – Brésil

Non, je ne suis pas fan de foot. Mais bon, un France – Brésil de coupe du monde, ça se regarde. En particulier quand on est au bon endroit pour profiter de l'ambiance, à savoir au stade Charléty. C'es que ça en fait du bruit, 30000 supporters. Et de la fumée aussi.

La Finlande s'en va. L'Australie se profile. Le Japon n'a pas dit son dernier mot. Et le reste du monde non plus. Maintenant, il va falloir choisir...