Vingt quartre degrés

Vingt quatre degrés, il fait déjà nuit depuis plus de quatre heures. Assis au bord de la piscine, une piñacolada sur la table devant moi, derrière le grondement des vagues se brisant sur le récif. Après une semaine presque sans voir le soleil, il fallait bien une après-midi à la plage. De sable noir bien entendu. Le serveur fait le tour des tables pour la dernière tournée : il est bientôt onze heures. Dans le fare du bar, un tahitien secoue généreusenemt le shaker à cocktails. L'un de ceux qui en sortiront sera pour moi. Une demi-lune se lève lentement derrière de fins nuages. Des rires à une table voisine. Pas une ride sur la surface de la piscine.

Commentaires

1. Le mercredi 25 mai 2011, 05:23 par lydie

Enfin ! ça me fait plaisir de lire ta jolie prose

2. Le jeudi 26 mai 2011, 05:22 par Albane

Moi aussi, ça me fait plaisir.
Je t'imagine :)
On se posait la question tout à l'heure : est-ce que tu écris ça pendant que tu le vis ou juste de mémoire quand tu rentres ?

3. Le vendredi 3 juin 2011, 22:57 par Sixtiz

Cela dépend, mais ce coup-ci c'était en direct depuis le téléphone...

4. Le vendredi 24 juin 2011, 06:43 par nad

Un an plus tard ... Il t'en a fallu du temps pour nous dire que tout va bien (apparemment) pour toi !! On languissait presque...

5. Le vendredi 24 juin 2011, 22:53 par Sixtiz

Oui, oui, bon, ça va, hein... :)